More than 10’000 farmers have improved their knowledge of agricultural land use technologies and become participants in the programme’s potato revolving fund.

AKDN / Christopher Wilton-Steer

Jumagul Halimova, une autre résidente d’Imbef, explique comment l’AIRF l’a aidée :

« En 2016, en raison d’une mauvaise récole, le stock de pommes de terre de notre famille s’est épuisé l’hiver venu. Mon mari a ainsi dû émigrer en Russie pour travailler. Au printemps 2018, j’ai reçu 200 kilos de plants de « Big Rose » par l’intermédiaire de l’AIRF. Avec cette variété, j’ai récolté 3,2 tonnes de pommes de terre par vingtième d’hectare, et ai donc pu rendre 400 kilos de plants à l’AIRF. »

Sur la base des résultats très prometteurs obtenus à ce jour, les experts pensent que la culture de la pomme de terre augmentera dans les années à venir à mesure que les variétés s’adapteront aux conditions climatiques de la région. Le principe de l’AIRF est de partir d’un petit apport initial afin d’aider de plus en plus d’agriculteurs à cultiver des pommes de terre de meilleure qualité, et ainsi leur permettre de nourrir leurs familles, d’améliorer leurs moyens de subsistance et, à terme, de renforcer leur qualité de vie.

Depuis juin 2016, le Programme « Améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire par la gestion durable des ressources naturelles » travaille directement auprès de plus de 800 agriculteurs et les aide à planter des vergers, produire des plants de pommes de terre et des légumes, transformer des produits laitiers ou encore cultiver des cynorhodons. D’autres activités ont également permis à plus de 10 000 agriculteurs d’améliorer leurs connaissances en matière de gestion des terres et d’intégrer le fonds renouvelable.

Ce texte est une adaptation d’un article publié sur le site internet de la Fondation Aga Khan Royaume-Uni.